Le dictateur tchadien Idriss Deby a prit des mesures militaires pleine de désespoir et
désarrois pour contrer toute attaque de la rébellion sachant qu’il n’ait aucune place pour lui à se refugier dans le monde. Les derniers mouvements inhabituels aperçus à N’Djamena sont dues à la décision de Deby pour installer une équipe mobile formée de cinq secteurs comptant chacun aux environs de 400 hommes de la milice dictatoriale dans la ville de Mongo au Guéra une préfecture au centre du Tchad. Ces cinq secteurs mobiles de la milice debyenne seraient dirigés par le Gen Tahir Erda dont le premier est formé uniquement par des proches parents de Deby tandis que les restes par des mercenaires de tout bord.
Le dictateur Deby a donné les instructions à ces hommes stationnés à Mongo de planifier des guets-apens aux rebelles et de secourir les milices qui seront attaquées dans d’autres villes par les forces de la libération de l’UFR. L’irresponsable tyran tchadien a rassuré ses hommes qu’une fois la rébellion pénètre dans le territoire tchadien, les forces de MJE seront prêtes à attaquer les bases des rebelles et « envahir » la ville soudanaise d’Al-Jinena qui se trouve a l’Est de la frontière Tchadienne à une cinquantaine de kilomètre dans le Soudan. Ils étaient bien équipés dit le dictateur.
Le gouvernement dictatorial du Tchad est très conscient que la rébellion est bien armée et unie avec un président cette fois ci. La création de l’UFR a persuadé les parrains de Deby que les rebelles soient bel et bien déterminés pour en découdre avec le régime de Deby et ils n’ont aucun intérêt de s’impliquer et faire un pari qui est déjà voué à la perte.
Ils considèrent le coût matériel et humain de leur participation et surtout les Français ne veulent pas courir le risque de voir exploser leurs avions de chasse qui coûtent plus de 30 millions de Dollar par unité par un peuple exacerbé pour leur soutient de maintenir la dictature abhorré et aux abois de Deby qui tend inévitablement vers sa fin.
Sachant que les probabilités de recevoir un soutient sérieux de la part de ses parrains soient très faibles, le dictateur Deby compte beaucoup plus sur ses proches démoralisés. Il les mobilise par les coups de mensonges et d’argent sonnant.
Les tchadiens, après tout, sont plus favorable au renversement du régime dictatorial de Deby. Ils sont à un état de résignation et de désespoir total de voir Deby partir. Ces sentiments stimulent souvent le moral des hommes de la rébellion comme une drogue et les poussent à la détermination au point de choisir entre la mort ou la victoire pour finir avec le tyran.
C’est ça la situation dans laquelle se trouve en ce moment le dictateur Deby. Qui ne veut pas la paix ? Personne. Il y’a encore une possibilité si mince qu’elle soit de faire la paix si Deby déciderait de la réaliser ; car les dirigeants rebelles avaient exprimé au paravent leur volonté de faire la paix. Deby doit alors ouvrir d’autres voies aux dirigeants rebelles que de menacer à les attaquer.
La politique de la peur de Deby (moi ou la mort) n’a pas marché. Un proverbe tchadien utilisé dans le nord dit « si tu insisterais à faire l’impossible, tu risqueras de perdre ce qui est possible ». Nous ne pouvons pas garantir à 100% que la rébellion pourra définitivement renverser le régime dictatorial de Deby dans les jours prochains, mais nous sommes certainement sûrs que les hommes de la rébellion finiront de l’avoir renversé tôt ou tard.
Chari Bag