Le nombre de morts après les violences contre les manifestations anti-Mouammar Khadafi en Libye ne cesse de grimper.
Selon Human Rights Watch, le décompte macabre avait fait en milieu de semaine plus de 233 morts.
Les massacres ont été tels que l'OCI, mais aussi de nombreux de chefs d'Etat, ont appelé le Colonel Khadafi à la retenue.
Il faut avouer que les chancelleries libyennes à l'étranger ont aussi commencé, les unes après les autres, à tourner le dos au pouvoir libyen.
Entre autres réactions, dans la soirée du dimanche 20 février, le siège de la chaîne de télévision Al-Jamahiriya 2 et de la radio Al-Shababia ont été saccagés par des manifestants à Tripoli.
Aussi, dans la capitale libyenne, des postes de police et des locaux des comités révolutionnaires ont été incendiés.
Pour rappel, cette deuxième chaîne publique, ainsi que la radio Al-Shababia, avaient été lancées en 2008 par Seïf Al-Islam, fils du dirigeant libyen, avant d'être nationalisées.
C'est dans cette ambiance que l'agence de notation Standard & Poor's a annoncé, lundi 21 février, après Fitch, avoir abaissé la note souveraine de la Libye d'un cran, de BBB+ à BBB et envisage une nouvelle dégradation dans les trois mois à venir.