Le blog de makaila a pris connaissance de la vidéo diffusée sur le site letchadanthropus se rapportant aux scènes d’interrogatoires policiers privés à domicile, dont a été soumise une jeune fille tchadienne, du nom de Aché Fouda, mineure de son état, qui a été abusée, violée de façon collective par des individus sans scrupule et d’une rare retenue puis interrogée par d’autres femmes tchadiennes, supposées être les épouses de ses bourreaux.
Cette vidéo, illustre parfaitement l’extrême barbarie des violences faites aux femmes dont sont victimes les filles tchadiennes en général au royaume des Itno.
Le regard fuyant de cette fille à l’allure mineure, est le reflet d’un traumatisme psychologique sans précédent qui heurte la conscience individuelle et collective de tout être humain, épris de justice et des libertés.
Nous sommes totalement scandalisés, par cette preuve supplémentaire qui renforce nos récriminations quotidiennes à l’encontre du régime actuel que dirige Idriss Deby accompagné de sa bande, armée et militarisée.
Devant ce constat des faits intenables, insoutenables et intolérables, il va sans dire qu’il pèse sur les filles tchadiennes dans leur majorité écrasante une chape de plomb.
Notre blog appelle les démocrates tchadiens et les défenseurs des droits de l’homme au plan universel, de se saisir de ce cas, pour interpeller les autorités devant les violations flagrantes et récurrentes des droits de la personne au Tchad.
Il est urgent que tout individu, choqué et bouleversé, saisisse dés cet instant la commission africaine des droits de l’homme et entame une procédure judicaire (Plainte) contre les auteurs de cet acte moyenâgeux et abominable qui caractérise la barbarie de l’homme par l’homme au Tchad.
Il est possible que les juridictions sous-régionales et internationales, examinent le cas de Aché Fouda, car c’est le summum d’atteinte à la dignité humaine.
A la veille de la journée du 10 décembre, consacrée au 61ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH), nous rappelons l’article 5 au Gouvernement tchadien que : « Nul ne sera soumis, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ».
Le cas de Aché Fouda, séquestrée et interrogée, est une infraction majeure portée à la DUDH, et doit impérativement provoquer un concert d’indignation au plan universel.
Il faut agir maintenant !!
Le blog de makaila