Au Tchad, on est toujours sans de nouvelle de l’opposant Ibni Oumar Mahamat Saleh, disparu en 2008. Porte-parole de la Coordination des partis politiques pour la défense de la Constitution (CPDC), ce dernier n’a plus été revu depuis les combats de février de cette année-là, qui avaient opposé, à N’Djaména, les troupes gouvernementales à une coalition de groupes rebelles.
Les proches et la famille politique d’Ibni Oumar Mahamat Saleh continuent réclamer la lumière sur sa disparition. Son parti, le Parti pour les Libertés et la Démocratie (PLD), mène depuis le 23 mai, une action pacifique pour demander à la justice à se prononcer sur le dossier. « Nous pensons que notre leader n’est plus de ce monde », a déclaré le secrétaire général adjoint du PLD, Jean-Baptiste Laoukolé, qui a révélé que la famille Saleh s’est installée en France pour des questions de sécurité.
Tout est mis en œuvre pour faire la lumière sur cette affaire
Pour sa part, le ministre tchadien des Droits de l’Homme, Abderahmane Djasnabaille a assuré, lors d’un point de presse, mercredi, que tout est mis en œuvre pour faire la lumière sur cette affaire. « Nous avons tous mis à la disposition de la justice pour que la vérité éclate », a-t-il assuré, citant, entre autres, l’inclusion des experts dans la commission interministérielle chargée de suivre l’affaire.
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