Le Burundi, le Cameroun, la République Centrafricaine, la République du Congo, le Djibouti, le Gabon, le Rwanda, le Tchad et la République démocratique du Congo participent à ces assises de deux jours.
« Ce genre de rencontres permettent de dresser l’état des lieux et de voir ce qui est possible pour améliorer le système télévisuel dans son ensemble. Toutes les grandes régions du monde possèdent aujourd’hui une chaîne d’informations en continue. Au même moment, vous n’avez aucune chaîne majeure d’informations qui est diffusée à partir du continent (NDLR : africain) vers le reste du monde. Et l’Afrique francophone a le droit de proposer au reste du monde un récit, une vision du monde. Tout l’objectif de la Francophonie, à travers ce genre de rencontres, c’est de faire de telle sorte que toutes ces télévisions (NDLR : de l’Afrique francophone) puissent ensemble proposer au reste du monde un récit. A partir de ce moment-là, nous allons essayer d’équilibrer le flux d’informations. Si on ne peut pas créer une seule chaîne d’informations qui regrouperait tout le monde, au moins qu’on en ait deux ou trois grandes qui puissent peser dans les débats mondiaux », explique le responsable de programme médias de la Francophonie, Tidiane Dioh.
C’est la seconde rencontre du genre organisée par la délégation générale de la Francophonie, après celle tenue l’année dernière sur l’Afrique de l’ouest.
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