Les travaux du 21e sommet arabe se sont achevés hier à Doha, par l'adoption d'une déclaration finale. Selon cette déclaration lue par le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, les dirigeants arabes s'engagent à renforcer la solidarité entre les pays arabes et leur attachement aux valeurs et traditions arabes authentiques.
Les travaux du 21e sommet arabe se sont achevés hier à Doha, par l'adoption d'une déclaration finale. Selon cette déclaration lue par le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, les dirigeants arabes s'engagent à renforcer la solidarité entre les pays arabes et leur attachement aux valeurs et traditions arabes authentiques.Les dirigeants arabes ont également réitéré leur soutien et leur solidarité avec le Soudan et son unité territoriale, en réaffirmant leur rejet des décisions de la Cour pénale internationale(CPI) contre le président Omar Hassan Al-Bachir.
Le prochain sommet arabe se tiendra en Libye.
Les travaux du sommet de la 21ème session du Conseil de la Ligue arabe ont débuté hier à Doha, capitale du Qatar. La séance d'ouverture qui a duré près de cinq heures a été marquée par l'intervention de plusieurs dirigeants arabes et de responsables d'organisations mondiales et régionales. A l'ordre du jour de ce sommet, figurent notamment "les relations interarabes, l'assainissement du climat arabe, la réalisation de la réconciliation arabe, outre la définition de positions arabes communes face aux défis qui se posent à la Nation arabe", a-t-on indiqué de source officielle. Les dirigeants arabes examineront aussi plusieurs questions dont la cause palestinienne, l'évaluation des efforts consentis pour l'unification du front palestinien, le conflit arabo-israélien, la relance de l'initiative arabe de paix, outre la question du Golan syrien occupé et la solidarité avec le Liban. Le sommet de Doha devrait être sanctionné par un communiqué soulignant le renforcement de la réconciliation et la solidarité arabe et un autre rejetant la décision de la CPI contre le président soudanais Omar Al Bachir. Prennent part à ce sommet 16 dirigeants arabes dont le président soudanais Omar el Bachir qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt lancé par la CPI. Intervenant à l'ouverture des travaux, le président syrien Bechar el-Assad, a indiqué que la période entre les sommets de Damas et de Doha "était marquée par d'importants évènements tant régionaux que mondiaux porteurs de perspectives de changements positifs. Le président syrien a souligné la nécessité de la réconciliation et de la solidarité en cette conjoncture sensible, faute de quoi, a-t-il dit "tout accord ou toute décision que nous envisagerions demeureraient une vaine illusion". Pour le président Bechar el Assad, les récentes agressions israéliennes contre Ghaza sont le résultat logique de l'esprit criminel israélien et de "la faiblesse de la position arabe découlant de notre division". L'émir du Qatar est revenu pour sa part sur le contexte dans lequel se tient la présente session du sommet arabe. Notre réunion était nécessaire compte tenu des nouvelles urgences qui se posent non seulement pour nos pays mais pour le monde entier, a-t-il dit. Il a évoqué la crise économique mondiale qui, a-t-il précisé, a révélé la vulnérabilité des systèmes que le monde a jusque la adoptés. "Nous devons nous préparer à faire face aux conséquences de cette crise sur notre région ", a-t-il ajouté. Par ailleurs le secrétaire général de la ligue arabe, M. Amr Moussa a affirmé dans son intervention, que cette réunion intervenait "dans une conjoncture très critique pour le monde arabe et la région", soulignant que les défis "ne concernent pas seulement les problèmes politiques et sécuritaires mais aussi les ressources financières et l'économie".
A. P. S.
Réunion de réconciliation entre le Roi Abdallah Ben Abdelaziz et le colonel Mouamar El Gueddafi
Une réunion de réconciliation entre le souverain d'Arabie Saoudite, serviteur des deux Lieux saints, le Roi Abdallah Ben Abdelaziz, et le leader de la révolution libyenne, le colonel Mouamar El Gueddafi a eu lieu lundi à Doha sous les auspices de l'Emir de Qatar, Cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani.
Cette rencontre a été une occasion pour examiner les moyens de renforcer la réconciliation arabe, selon des médias locaux.
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