26 avril 2012
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Le Front Populaire pour le Redressement (FPR) apporte un démenti catégorique à l’information rapportée par la radio Linga accusant nos éléments d’instaurer la peur dans le milieu scolaire sur l’axe Bakala.
Sans généraliser, il est de notoriété publique que notre mouvement, le FPR fait l’objet depuis quelques années, des dénigrements, des accusations dénuées de tout fondement de la part de certains médias proches du régime de François Bozizé, qui cherche à ternir notre image au sein de l’opinion publique centrafricaine et internationale.
Le FPR tient à préciser que, depuis la débâcle des troupes tchadiennes et centrafricaines, après leurs offensives ratées contre nos positions, nos forces, se sont retirées des localités citées, pour épargner aux populations civiles d’être des victimes innocentes des affrontements armés qui nous opposent.
Les éléments du FPR ne sont ni de prés ni de loin responsables des actes d’intimidations et des pillages évoqués à l’encontre des populations paisibles et de surcroit des élèves, forces de l’avenir. Bien au contraire, nous les avons toujours protégés et défendus contre d’autres bandits notamment les Zarguina.
La lutte du FPR revêt une dimension nationale et ne se résume pas aux exactions et pillages des biens matériels des personnes, nous sommes guidés par une idéologique politique qui répond aux aspirations du peuple tchadien et centrafricain qui subissent tous les deux les affres des régimes dictatoriaux, liberticides et impopulaires de Deby et son appendice Bozizé.
Par ailleurs, le FPR rejette cette propagande médiatique montée de toute pièce par le régime de Bangui pour discréditer notre mouvement aux yeux de l’opinion publique en général.
Le FPR précise qu’il n’a rien à avoir avec ce « sentiment de peur » soulevé et répandu par la radio Linga, mais, signale que les élèves centrafricains sont en déperdition scolaire à cause de la faim et de la précarité sociale crées par le régime de Bozizé.
Ce constat est aussi valable pour le Tchad où la famine fait des ravages, malgré les recettes pétrolières enragées le pays et gérées par un clan au pouvoir incarné par Idriss Deby et son entourage (Zaghawa).
Selon les différents rapports des ONG sur place, plusieurs régions du Tchad sont ainsi exposées à une année scolaire blanche forcée par cette précarité sociale.
Ces rapports internationaux, dédouanent aussitôt, le FPR des accusations mensongères véhiculées ici et là, par des médias acquis à la cause d’un régime décrié et contesté par la classe politique ainsi que les citoyens centrafricains épris de paix et de justice.
Au demeurant, le FPR appelle à la raison et à l’éthique les responsables des médias centrafricains et les invite dorénavant à prendre attache avec notre cellule de communication établie à l’étranger pour vérifier et s’informer avant de diffuser des nouvelles liées aux activités et à la vie du mouvement.
Fait, le 25 avril 2012
Cellule de Communication du Front Populaire pour le Redressement (FPR)
Mouvement d'opposition politico-militaire du Tchad.
Mouvement d'opposition politico-militaire du Tchad.
Afrique de l'Ouest