11 mai 2009
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L'ancien président du Tchad, Goukouni Weddeye, a fait part, lundi, de sa «très grande tristesse» au sujet des affrontements meurtriers entre armée régulière et rebelles tchadiens tout en réaffirmant l'urgence d'engager un dialogue politique inclusif.
Dans un communiqué rendu public à Paris, M. Weddeye, qui vit en exil à Alger, affirme que si on n'y prend garde le Tchad risque de basculer vers un conflit qui embrasera toute la sous-région d'Afrique centrale.
"Il est indispensable d'organiser un dialogue qui donnera à toutes les parties l'occasion de s'exprimer. Ce dialogue permettra en outre une analyse approfondie des problèmes récurrents qui bouleversent le Tchad", a estimé l'ancien chef de l'Etat, porteur d'une initiative de paix dite "Groupe de Libreville".
Plusieurs autres tentatives de règlement politique de la crise tchadienne, dont l'accord du 13 août 2007 et l'accord de Syrte du 25 octobre 2007, sont restées lettre morte. La Société civile tchadienne a récemment accusé, lors d'une tournée européenne, le président Déby de n'avoir rien fait pour favoriser une solution politique à la crise tchadienne.
"Le dialogue ne se fera pas sans difficulté et il semble évident que ce rassemblement risque de dégénérer en discussions stériles ou même en empoignades. C'est une crainte que nous devons outrepasser tant l'enjeu de la paix est important", a argumenté l'enjeu chef de l'Etat.
Selon lui, la survie du Tchad "vaut bien un effort de tous, quels que soient les griefs et les rancœurs des uns contre les autres".
"Le forum regroupera sans exclusion les délégués du régime en place, tous les représentants qualifiés des mouvements politico-militaires et des partis politiques et mouvements d'opposition, ainsi que les représentants des organisations de la société civile et les personnes ressources", a précisé M. Weddeye.
Il a, par ailleurs, souhaité que les participants au dialogue abordent sincèrement l'ensemble des causes qui nourrissent depuis près des 40 années les affrontements fratricides au Tchad.
"(…) Aucun régime [tchadien] ne s'est remis en cause, n'a pas pris en compte les moteurs des rébellions, leurs origines, leurs profondes motivations qui, selon leurs chefs, se justifiaient par des sentiments d'injustice, la coercition et les abus du pouvoir", a encore dit l'ancien chef de l'Etat.
http://www.africanmanager.com/articles/122630.html
Dans un communiqué rendu public à Paris, M. Weddeye, qui vit en exil à Alger, affirme que si on n'y prend garde le Tchad risque de basculer vers un conflit qui embrasera toute la sous-région d'Afrique centrale.
"Il est indispensable d'organiser un dialogue qui donnera à toutes les parties l'occasion de s'exprimer. Ce dialogue permettra en outre une analyse approfondie des problèmes récurrents qui bouleversent le Tchad", a estimé l'ancien chef de l'Etat, porteur d'une initiative de paix dite "Groupe de Libreville".
Plusieurs autres tentatives de règlement politique de la crise tchadienne, dont l'accord du 13 août 2007 et l'accord de Syrte du 25 octobre 2007, sont restées lettre morte. La Société civile tchadienne a récemment accusé, lors d'une tournée européenne, le président Déby de n'avoir rien fait pour favoriser une solution politique à la crise tchadienne.
"Le dialogue ne se fera pas sans difficulté et il semble évident que ce rassemblement risque de dégénérer en discussions stériles ou même en empoignades. C'est une crainte que nous devons outrepasser tant l'enjeu de la paix est important", a argumenté l'enjeu chef de l'Etat.
Selon lui, la survie du Tchad "vaut bien un effort de tous, quels que soient les griefs et les rancœurs des uns contre les autres".
"Le forum regroupera sans exclusion les délégués du régime en place, tous les représentants qualifiés des mouvements politico-militaires et des partis politiques et mouvements d'opposition, ainsi que les représentants des organisations de la société civile et les personnes ressources", a précisé M. Weddeye.
Il a, par ailleurs, souhaité que les participants au dialogue abordent sincèrement l'ensemble des causes qui nourrissent depuis près des 40 années les affrontements fratricides au Tchad.
"(…) Aucun régime [tchadien] ne s'est remis en cause, n'a pas pris en compte les moteurs des rébellions, leurs origines, leurs profondes motivations qui, selon leurs chefs, se justifiaient par des sentiments d'injustice, la coercition et les abus du pouvoir", a encore dit l'ancien chef de l'Etat.
http://www.africanmanager.com/articles/122630.html